En contrepoint de la Nuit Blanche officielle, le collectif FaireRhizome investit pour quelques heures un territoire urbain et y déploie sur un des nombreux poumons de la ville ses lignes sauvages et ses corps.
Air'TAZ(s) 4
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En contrepoint de la Nuit Blanche officielle, le collectif FaireRhizome investit pour quelques heures un territoire urbain et y déploie sur un des nombreux poumons de la ville ses lignes sauvages et ses corps.
Air'TAZ(s) 4
Tout d'abord, repérer les grilles d'aération.
Puis répertorier et cartographier les grilles qui ont du souffle.
En choisir une et organiser une action en deux temps :
Phase A : tramer une membrane sur cette grille en s'appuyant sur son souffle.
Obtenir un volume gonflé d'air d'une densité de 10g/m3 environ.
Phase B : improviser en mouvement dans le volume ainsi créé, explorer et défaire la membrane, puis disparaître.
Cette TAZ – Zone Autonome Temporaire – se limite dans l'espace à la grille, et dans le temps, à l'action nécessaire pour faire et défaire la membrane. En revanche, les traces de cette intervention se perpétueront sur la carte TAZ(s) qui devient ainsi un nouveau territoire autonome.
Performance dans le cadre de la conférence Philosophie, Art et Politique chez Deleuze et Guattari du 8 au 10 juillet 2010 organisée à Istanbul par Zafer Aracagök.
Installation et performance : Ridha Dhib et Elisabeth Celle.
Captures d'une performance en direct sur Chatroulette. Il s'agit d'une mise en abyme à travers une projection sur une membrane.
Performance de Sifir au Dogzstar d'Istanbul le 15 novembre 2007. Installation "membrane” : Ridha Dhib. Vidéos : Zaiat
Performance durant la Nuit blanche 2007 au square Villemin à Paris.
Danse contemporaine : Cie Kivitasku
Plasticien : Ridha Dhib
Musiciens : Elmapi et Juan Rodrigo Garci
Jeux interactifs dans une membrane entre corps, souffle et lumière dans l'atelier de Ridha Dhib.
« Corps indiciel : il y a là quelqu'un, il y a quelqu'un qui se cache, qui montre le bout de l'oreille, quelqu'un ou quelqu'une, quelque chose ou quelque signe, quelque cause ou quelque effet, il y là quelque manière de "là", de "là-bas", tout près, assez loin... Corps touché, touchant, fragile, vulnérable, toujours changeant, fuyant, insaisissable, évanescent sous la caresse ou sous le coup, corps sans écorce, pauvre peau tendue sur une caverne où flotte notre ombre... »
Jean-Luc Nancy, extraits de Corpus Editions Métailié, Suites Sciences Humaines, 2006.
Tramage : Ridha Dhib
Mouvement : Elisabeth Celle
Elle n'a pas le temps de s'installer dans la sédentarité cotonneuse du : C'EST INTERESSANT, c'est beau, c'est bien, c'est mal.... Elle ne cesse de se fracasser dans le monde, de se déchirer, de se reprendre, de continuer et de fuir. Elle veut des vitesses et des bleus. C'EST INTERESSANT : c'est un propos de vieux et gros roi stérile qui végète à l'horizontale. La ligne nomade naît et joue ses vitesses sur la peau de la terre. Elle dit : "déshabille-toi et bégaye face à ce qui t'est donné. Lorsque tu bégayes, tu me donnes ta chair toute chaude, toute fraîche, toute nue, donc exploitable à souhait. Je me remplis de toi pour l'éternité." Elle dit : "tout ce qui est nécessairement est digne d'intérêt pour peu qu'il s'échappe de l'ombrelle." INTERESSANT : c'est une affaire de collectionneur et de fétichiste. C'est foutre le mouvement dans le formol. R.D.