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ridha dhib

  • Écrin de lignes

    La croix de chemin est un marqueur territorial par excellence. Elle a tenu au cours des siècles une place historique et artistique très importante puisqu’elle a participé intimement au rythme de vie des communes et des individus. De plus, une croix encadrée d’arbres symétriques est un espace scénique et symbolique à forte potentialité. Un espace pouvant notamment accueillir une installation en résonance avec le territoire.

    Pluie de lumière sur le calvaire de Jumel. Installation dans le cadre des journées européennes du patrimoine dans Le Val de Noye - 26 et 27 septembre 2015

    Pluie de lumière sur le calvaire de Jumel. Installation dans le cadre des journées européennes du patrimoine dans Le Val de Noye - 26 et 27 septembre 2015.

     

    Il pleut lumière Jumel, aujourd'hui 18:39 #LandArt #Picardie

    Posted by Ridha Dhib on dimanche 27 septembre 2015

     

    • Parer une croix de chemin d’une texture légère et transparente.
    • Créer un réceptacle de lumière sous forme de champ de lignes.
    • Habiter les arbres et habiller la croix.
    • Souligner l’alliance du ciel et de la terre par un halo de matière transparente.
    • Faire résonner des textures, des lieux et des mémoires.
    • Se greffer temporairement et de façon pragmatique sur les matériaux disponibles.

     

     

    Un lieu de mémoire, repaire pour les âmes et repère pour les hommes.

     

  • De l'écriture au fil...

    « Quand je dessine à main levée, j’emmène ma ligne en promenade. »

    Tim Ingold « Une brève histoire de lignes »

     

    « Comment une ligne pour un artiste est toujours une question de durée plutôt que de trajectoire ? Pour un artiste, un géographe, un scribe, la ligne est une durée, la vraie question est comment la faire, sa destination importe peu. Finalement pour un artiste le travail est rarement dans l’œuvre qui sera exposée mais plutôt dans la fabrication qu’elle nécessite. » Alain BUBLEX

     

     

     

    Aaaaa…bstrait. Du dire au faire #distance

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    Le mouvement e(s)t sa trace : de l'écriture au fil #line #hand

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  • Etre à l'heure du monde

    Google Deleuze Monde Facebook, heure,Devenir tout le monde, c'est faire monde, faire un monde. A force d'éliminer,on n'est plus qu'une ligne abstraite, ou bien une pièce de puzzle en elle-même abstraite. Et c'est en conjugant, en continuant avec d'autres lignes, d'autres pièces qu'on fait un monde, qui pourrait recouvrir le premier, comme en transparence. L'élégance animale, le poisson-camoufleur, le clandestin : il est parcouru de lignes abstraites qui ne ressemblent à rien, et qui ne suivent même pas ses divisions organiques ; mais ainsi désorganisé, désarticulé, il fait monde avec les lignes d'un rocher, du sable et des plantes, pour devenir imperceptible. Le poisson est comme le peintre poète chinois : ni imitatif ni structural, mais cosmique. François Cheng montre que le poète ne poursuit pas la ressemblance, pas plus qu'il ne calcule des «proportions géométriques». Il retient, il extrait seulement les lignes et les mouvements essentiels de la nature, il ne procède qu'avec des «traits» continués ou surimposés. C'est en ce sens que devenir le monde, faire du monde un devenir, c'est faire monde, c'est faire un monde, des mondes, c'est-à-dire trouver ses voisinages et ses zones d'indiscernabilité. Le Cosmos comme machine abstraite, et chaque monde comme agencement concret qui l'effectue. Se réduire à une ou plusieurs lignes abstraites qui vont se continuer et se conjuguer avec d'autres, pour produire immédiatement, directement, un monde, dans lequel c'est le monde qui devient, on devient tout le monde. Que l'écriture soit comme la ligne du dessin-poème chinois, c'était le rêve de Kérouac, ou déjà celui de Virginia Woolf. Elle dit qu'il faut « saturer chaque atome », et pour cela éliminer, éliminer tout ce qui est ressemblance et analogie, mais aussi « tout mettre » : éliminer tout ce qui excède le moment mais mettre tout ce qu'il inclut - et le moment n'est pas l'instantané, c'est l'heccéité, dans laquelle on se glisse, et qui se glisse dans d'autres heccéités par transparence. 

    Etre à l'heure du monde.

    MILLE PLATEAUX, GILLES DELEUZE et FÉLIX GUATTARI 

  • TAZ(s) en Nuit Blanche

     

    En contrepoint de la Nuit Blanche officielle, le collectif FaireRhizome investit pour quelques heures un territoire urbain et y déploie sur un des nombreux poumons de la ville ses lignes sauvages et ses corps.

    Performance de Ridha Dhib sur une grille d’aération, Nuit blanche 2011, Châtelet, Paris

    Air'TAZ(s) 4

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  • Tramage

    Tout d'abord, repérer les grilles d'aération.
    Puis répertorier et cartographier les grilles qui ont du souffle.
    En choisir une et organiser une action en deux temps :
    Phase A : tramer une membrane sur cette grille en s'appuyant sur son souffle.


    Obtenir un volume gonflé d'air d'une densité de 10g/m3 environ.
    Phase B : improviser en mouvement dans le volume ainsi créé, explorer et défaire la membrane, puis disparaître.


    Cette TAZ – Zone Autonome Temporaire – se limite dans l'espace à la grille, et dans le temps, à l'action nécessaire pour faire et défaire la membrane. En revanche, les traces de cette intervention se perpétueront sur la carte TAZ(s) qui devient ainsi un nouveau territoire autonome.

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  • Paysage haptique

     « Comme le Sahara, comme le sourire infini des vagues » #Deleuze
     

    Lapin bleu

    Posted by Ridha Dhib on mercredi 28 janvier 2009

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  • Journal Japon

    Elaboré à quatre mains, celles de Ridha Dhib pour les lignes et d'Elisabeth Celle pour les mots, ce journal relate des instants japonais de l'été 2007.

    http://journal-japon.tumblr.com/post/24117600433
     
     
     
    La suite par ici
     
     
     
     
     
     
     
     
  • Pourquoi la ligne nomade n'est pas INTERESSANTE

     

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    Elle n'a pas le temps de s'installer dans la sédentarité cotonneuse du : C'EST INTERESSANT, c'est beau, c'est bien, c'est mal.... Elle ne cesse de se fracasser dans le monde, de se déchirer, de se reprendre, de continuer et de fuir. Elle veut des vitesses et des bleus. C'EST INTERESSANT : c'est un propos de vieux et gros roi stérile qui végète à l'horizontale. La ligne nomade naît et joue ses vitesses sur la peau de la terre. Elle dit : "déshabille-toi et bégaye face à ce qui t'est donné. Lorsque tu bégayes, tu me donnes ta chair toute chaude, toute fraîche, toute nue, donc exploitable à souhait. Je me remplis de toi pour l'éternité." Elle dit : "tout ce qui est nécessairement est digne d'intérêt pour peu qu'il s'échappe de l'ombrelle." INTERESSANT : c'est une affaire de collectionneur et de fétichiste. C'est foutre le mouvement dans le formol. R.D.