Lapin bleu
Posted by Ridha Dhib on mercredi 28 janvier 2009
Faire Rhizome - Page 5
-
Paysage haptique
« Comme le Sahara, comme le sourire infini des vagues » #Deleuze -
PERFOZOME
-
Paris Remix : Opéra Textural
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du concours Paris Remix organisé par l'INA et Dailymotion. Le jeu : réinventer Paris à partir d'extraits d'archives de l'INA et d'image personnelles.
-
RITOURNELLE ODRADEK
Musique : Sifir
Voix : Sifir Mum and Victoria Carolan
Video et Membrane : Ridha Dhib
http;//www.myspace.com/sifiro -
Printemps de Novembre
Tramage d'une Membrane dans le verger de Redith à Marcilly.
« Un territoire emprunte à tous les milieux, il mord sur eux, il les prend à bras le corps (bien qu'il reste fragile aux intrusions). Il est construit avec des aspects ou des portions de milieux. Il comporte en lui-même un milieu extérieur, un milieu intérieur, un intermédiaire, un annexé. Il a une zone intérieure de domicile ou d'abri, une zone extérieure de domaine, des limites ou membranes plus ou moins rétractiles, des zones intermédiaires ou même neutralisées, des réserves ou annexes énergétiques. Il est essentiellement marqué, par des "indices", et ces indices sont empruntés à des composantes de tous les milieux : des matériaux, des produits organiques, des états de membrane ou de peau, des sources d'énergie, des condensés de perception-action. Précisément, il y a territoire dès que des composantes de milieux cessent d'être directionnelles pour devenir dimensionnelles, quand elles cessent d'être fonctionnelles pour devenir expressives. Il y a territoire dès qu'il y a expressivité du rythme. »Mille Plateaux. Gilles Deleuze et Felix Guattari, p. 386-387.
-
Les petites perceptions 2
« Pour entendre ce bruit, comme l'on fait, il faut bien qu'on entende les parties qui composent ce tout, c'est-à-dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dans l'assemblage confus de tous les autres ensemble, et qu'il ne se remarquerait pas si cette vague qui le fait était seule. Car il faut qu'on soit affecté un peu par le mouvement de cette vague et qu'on ait quelque perception de chacun de ces bruits, quelque petits qu'ils soient ; autrement on n'aurait pas celle de cent mille vagues, puisque cent mille riens ne sauraient faire quelque chose.
D'ailleurs on ne dort jamais si profondément qu'on n'ait quelque sentiment faible et confus ; et on ne serait jamais éveillé par le plus grand bruit du monde, si on n'avait quelque perception de son commencement, qui est petit ; comme on ne romprait jamais une corde par le plus grand effort du monde, si elle n'était pas tendue et allongée un peu par de moindres efforts, quoique cette petite extension qu'ils font ne paraisse jamais. Ces petites perceptions sont donc de plus grande efficacité qu'on ne pense. Ce sont elles qui forment ce je ne sais quoi, ces goûts, ces images des qualités des sens, claires dans l'assemblage, mais confuses dans les parties ; ces impressions que les corps qui nous environnent font sur nous et qui enveloppent l'infini ; cette liaison que chaque être a avec tout le reste de l'univers. On peut même dire qu'en conséquence de ces petites perceptions le présent est plein de l'avenir et chargé du passé. »
Leibniz, Nouveaux Essais. Avant-propos (1704). -
Journal Japon
Elaboré à quatre mains, celles de Ridha Dhib pour les lignes et d'Elisabeth Celle pour les mots, ce journal relate des instants japonais de l'été 2007.
La suite par ici -
Danse avec SIFIR
Performance de Sifir au Dogzstar d'Istanbul le 15 novembre 2007. Installation "membrane” : Ridha Dhib. Vidéos : Zaiat
-
Rhizomance : Nuit blanche 2007
Performance durant la Nuit blanche 2007 au square Villemin à Paris.
Danse contemporaine : Cie Kivitasku
Plasticien : Ridha Dhib
Musiciens : Elmapi et Juan Rodrigo Garci -
Traces Nuit Blanche.....